Comment Dire

Areno Jaz : Comment te dire qu'ici c'est Rome en pire : traitrise et fratricide Ils veulent pas viser le Graal mais peut-être viser le crâne, si si Donc je ne roule qu’avec mon seum Surtout quand j’ai pas de te-shi Dans le business en finesse et sur ce coup dans les bacs je chill Frangin, j’en deviens sectaire et con Mais ça le fait, ça me plait, et je sais que j’ai raison Donc, comment te dire que j’aime pas ct’époque Que des tass’ je dégote ou que j’ai assez de potes Nique tes contacts décontracte, tes connexions Tes tas de biatch avec de maquillage mais je sais comme elles sont Ouais, et je m’en tape, je mens ap, quand je rap, j’en ai pas besoin Devant mes gars soins, comme Nekflamme je lance des tas de joints Et mon but n’est pas le succès, mais la réussite C’est sordide, mais je sors ce disque, et l’art ressuscite Jihelcee comment te dire, je fais mes affaires sans reculer Petit MC comment te dire, eh mais va te faire enculer ! [Refrain] (X2) Parfois les mots manquent, parfois les sentiments Comment leur dire d’aller se faire foutre gentiment ? Je suis comme au bord d’une falaise quand je dois me confier Dire je t’aime c’est dur, même si le compte y est [Couplet 2 – Alpha Wann] Je suis ce nègre, plutôt fly, qui se tape, façon Budokaï Pour avoir la maille du plus haut gradés des bureaucrates Faire du hip-hop, en vivre, comment dire Être en vie, les poches remplies de biff via mon gros empire Impossible que les chiffres m’ôtent l’envie de rester authentique Je sais que mes potes m’envient, mais ne savent pas comment le dire Mon père voulait que je sois toubib, avocat, pas de vida loca Il se fiche que je kick avec 12 types à l’occase Comment lui dire que je haie les mathématiques Même si je me tape des barres, le rap c’est pas des blagues Le mic c’est ma iv Papi je m’applique , pratique la zic à fond Comment dire à ma gadji « je suis pas libre j’ai des classiques à pondre » [Refrain] [Couplet 3 – Sneazzy] Comment te dire, sans jurer sur le Coran de la Mecque Que je n’aime pas ce milieu, ils disent que j’ai tort de l’admettre Tout ce qui sort de ma tête, n’est que conneries immatures Que de bonnes rimes qui m’amusent avant que la mort ne m’arrête C’est maladif, je deviens comme ce salop, je traîne tant d’années de mytho Du mal à dire que mon daron m’a abandonné si tôt Je garde le sourire tant bien que mal J’attends mon apogée, j’espère m’en approcher Pour qu’enfin je me casse Loin de toute cette merde de la méchanceté qui m’encercle J’ai hâte de toucher le ciel pour aller chanter avec mes ancêtres Nos peines, nos galères, élevant de nos cent mille souvenirs Comment te dire sans te choquer je ressens l’envie de mourir