Song parody of
Tant qu'y en a
by Richard Séguin
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Tant qu’y en a, on va tout prendre
ton petit logis, ta petite patrie
même ton bonheur de vivre ici
le temps à venir, les jeux d’enfants
ton eau courante et tes printemps
On va tout prendre
Tant qu’y en a, on va tout prendre
couper l’ruban pour le kodak
laisser l’cratère avec le shack
une p’tite épreuve pour la main-d’œuvre
t’es t’habitué, tu vas t’en remettre
dernier appel, on peut s’entendre
Tant qu’y en a, on va tout prendre
le territoire, le ciel au-dessus
la terre fripée pis c’qui a en-dessous
on t’laisse un blues, une caisse de 12
com’ un cul-de-sac au bout du rang
un chien qui jappe sur un divan
va t’en ailleurs, c’est plus payant toujours trahi
Toujours trahis
Tous les jours trahis
Tant qu’y en a, on va tout prendre
ton petit quart d’heure et les pourboires
ton horizon électrifié
une fois monté, on disparaît
y faut ben s’rende jusqu’à Boston
tu verras rien de ton balcon
On va tout prendre (bis)
Tant qu’y en a, on va tout prendre
tu peux garder ton désespoir
la petite lumière d’la patinoire
garder ton goût d’la poésie
les yeux remplis d’immensité
tu peux garder ta naïveté
pis ton urgence… on s’en balance
Tant qu’y en a, on va tout prendre
on peut aller encore plus loin
on drague le fond
on ouvre les valves de l’agonie
lobby, lobby des p’tits amis
on en a pour au moins cent ans
pis c’est pas l’appétit qui manque
primes de départ...pis on r’commence
Toujours trahis
Tous les jours trahis
Tant qu’y en a, on va tout prendre
ton petit logis, ta petite patrie
même ton bonheur de vivre ici
le temps à venir, les jeux d’enfants
ton eau courante et tes printemps
On va tout prendre
Tant qu’y en a, on va tout prendre
couper l’ruban pour le kodak
laisser l’cratère avec le shack
une p’tite épreuve pour la main-d’œuvre
t’es t’habitué, tu vas t’en remettre
dernier appel, on peut s’entendre
Tant qu’y en a, on va tout prendre
le territoire, le ciel au-dessus
la terre fripée pis c’qui a en-dessous
on t’laisse un blues, une caisse de 12
com’ un cul-de-sac au bout du rang
un chien qui jappe sur un divan
va t’en ailleurs, c’est plus payant toujours trahi
Toujours trahis
Tous les jours trahis
Tant qu’y en a, on va tout prendre
ton petit quart d’heure et les pourboires
ton horizon électrifié
une fois monté, on disparaît
y faut ben s’rende jusqu’à Boston
tu verras rien de ton balcon
On va tout prendre (bis)
Tant qu’y en a, on va tout prendre
tu peux garder ton désespoir
la petite lumière d’la patinoire
garder ton goût d’la poésie
les yeux remplis d’immensité
tu peux garder ta naïveté
pis ton urgence… on s’en balance
Tant qu’y en a, on va tout prendre
on peut aller encore plus loin
on drague le fond
on ouvre les valves de l’agonie
lobby, lobby des p’tits amis
on en a pour au moins cent ans
pis c’est pas l’appétit qui manque
primes de départ...pis on r’commence
Toujours trahis
Tous les jours trahis