Song parody of

Architecture Nuit [Architecture Night]

by Annette Vande Gorne

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•• 1 Sans un regard sur aucune chose, la lumière ayant fui comme un cheval blessé rendu fou par la douleur et le tumulte. Seul, plein de la vibration qui danse loin devant le poème, ou seulement loin devant ce qui annonce le poème, comme une levée de sable dans le désert. En quelque sorte agenouillé, prosterné au pied de cet autel dont la nuit, constellée dans un ciel pur, figure bien le grain du marbre monumental, menant au dais, là-haut, dressé sous le dôme, et lui-même perdu parmi des voûtes de plus en plus vastes. Ceci, éloigné de la face qui regarde sans voir, du regard sans visage, devant lequel il suffirait pour contempler, et être contemplé, d’oser lever les yeux dès maintenant. •• 2 D’abord, ma tatouée de nuit au creux de l’aine, au creux de l’orangeraie des bras, ma barattée d’orages et de coups de vent dans l’arbre en fleur de l’âme, sache et n’oublie pas: quand l’ombre s’en retourne aux racines, il est possible que je vienne dormir dans le hamac de tes paupières. En mon absence répète ceci, toi dont la rencontre fut d’interdire au désir sa frontière: si ce poème avait été un seul instant un poème, le monde aurait été achevé; mais la mort n’a pas assez d’amour; elle n’est que passage pour déblayer, faire place; l’amour seul peut achever ce que les cercles sans fin ont commencé. Et toi, espace qui m’as fait naître à la fenêtre d’une étoile, comme ces voix autour des transistors fermés qui pourtant font danser le silence, fais écho à cet amour. •• 4 Plus loin, où la lisière du jour est plaie ou rivage en pleine mer, cela frissonne encore: les dieux géants gisent, morts ou endormis, personne ne le sait; de gigantesques combats sont finis ou se préparent, pour l’instant comptent seules les blessures. Là, court dans l’espace un grand souffle sur des plateaux déserts et se perd, tombée des lèvres de l’horizon, dans l’oubli d’un mauvais sommeil où la salive coule sur le côté, une vague, venue de très loin. Ces monstres tremblent. D’eux se dégage, comme d’une montagne sainte abandonnée aux ermites, une qualité d’air où, malgré la peur, on marche léger, joyeux, presqu’ aspiré vers le haut; et dans la tête, soudain craque l’allumette d’une supernova. •• 7 Et toi, feu auquel l’âme sert d’unique aliment, je te convoque! Que m’aident à l’entretien des flammes (ou de la cendre, je ne sais) l’esprit des forêts, le nom de nos pères, la protection sur nous des objets familiers, et surtout les monstres de toutes sortes apeurés par la mort et qui s’agitent dans nos cœurs! Pailles et brindilles du nerf n’ont fait qu’une flambée! Nos corps, comme ces métaux portés à la forge, ont brillé plus longtemps; mais seul le désir ne renonce pas à rejoindre la barre de braise qui brûle dans l’horizon. Il faudra entreprendre ici ce qui ne peut plus être entrepris, faute d’un lieu dans la parole d’où prendre la parole; dans l’écoute, d’où tenir l’écoute; et dans les mots, où demeurer légitime. Muses, qu’avez encore à faire avec cela, sinon de vous retirer, après avoir promis un prompt retour dès que nous serons redevenus nous-mêmes, dévorés dans ce chant du seul orgueil de servir! •• 20 Ayant revêtu la robe de néant, puis croisé sur le nombril la ceinture de nuit, assieds-toi près des sources de l’air sous un arbre très haut, et tes paumes sur les genoux ronds du monde, efface en esprit les faux plis de ta pensée, comme on sèche sur de vastes prairies le linge blanc juste lavé. Mais cela aussi est faux. Alors, coudes levés et tête basse comme poule qui ne peut pas voler, appelle le porteur du bâton kyosaku, pour qu’il te frappe aux épaules d’un coup bien appliqué: que ta douleur, dans l’axe des vertèbres, soit la colonne où, stylite, tu attendras pénétré par la douceur accueillante du vide. Et cela encore est faux: n’attends pas. Sans prévenir, ils te prendront, ces mots que tu approches, comme une femme aimée aux cuisses ouvertes pour toi seul, ils te prendront, ouvrant leurs eaux obscures dont il est dit qu’en s’y noyant on éprouve d’étranges ivresses! Voici donc mon souhait: que ton corps, comme un nœud qui se défait sans peine, libère ta nudité! [Poème: Werner Lambersy]

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