Song parody of
Il Suffira d'Un Signe
by Carole Fredericks
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Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Levée sans réveil, avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe
Repasser, poussière, y'a toujours à faire
Repas solitaires, en points de repère
La maison si nette, qu'elle en est supecte
Comme tous ces endroits, où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédé, perdu la bagarre
Les choses ont gagné, c'est leur territoire
Le temps qui nous casse, ne la change pas
Les vivants se fanent, mais les ombres, pas
Tout va, tout fonctionne, sans but, sans pourquoi
D'hiver en automne, ni fièvre, ni froid
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement, de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Des crèmes et des bains, qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin, que personne ne la touche
Des mois, des années, sans personne à aimer
Et jour après jour, l'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs, si sages et possibles
Sans cri, sans délire, sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages, de photos banales
Bilan sans mystère, d'années sans lumière
Elle met du vieux pain sur son balcon
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Levée sans réveil, avec le soleil
Sans bruit, sans angoisse, la journée se passe
Repasser, poussière, y'a toujours à faire
Repas solitaires, en points de repère
La maison si nette, qu'elle en est supecte
Comme tous ces endroits, où l'on ne vit pas
Les êtres ont cédé, perdu la bagarre
Les choses ont gagné, c'est leur territoire
Le temps qui nous casse, ne la change pas
Les vivants se fanent, mais les ombres, pas
Tout va, tout fonctionne, sans but, sans pourquoi
D'hiver en automne, ni fièvre, ni froid
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Elle vit sa vie par procuration
Devant son poste de télévision
Elle apprend dans la presse à scandale
La vie des autres qui s'étale
Mais finalement, de moins pire en banal
Elle finira par trouver ça normal
Elle met du vieux pain sur son balcon
Pour attirer les moineaux, les pigeons
Des crèmes et des bains, qui font la peau douce
Mais ça fait bien loin, que personne ne la touche
Des mois, des années, sans personne à aimer
Et jour après jour, l'oubli de l'amour
Ses rêves et désirs, si sages et possibles
Sans cri, sans délire, sans inadmissible
Sur dix ou vingt pages, de photos banales
Bilan sans mystère, d'années sans lumière
Elle met du vieux pain sur son balcon