Hiver Rude

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Anodin

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French

 The easy, fast & fun way to learn how to sing: 30DaySinger.com

Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence.
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence
Vigilant un jour, vigilant toujours, et je cours
Et je signe mon bulletin, putain,
Ma normalité est perpendiculaire à la vôtre
Mais je m'en vante pas, moi, j'aurais honte
Et je compte les jours, et je compte les détours
Avant que je confronte le poids lourd, mais c'est sans retour
Et l'échappatoire m'harcèle, me dis « prends cette parcelle de verre »
Que ton âme rejoigne l'univers
Je fais la guerre à mon calvaire, puis il s'avère que je remarque
Que le genre masculin est pervers,
Dix ans, et des trentenaires comme adversaires
Me parle pas d'innocence, j'ai protégé ma mère
T'étonnes pas que je m'enferme dans mon marasme,
Que ma réponse à vos pleurs soient des sarcasmes
Que je déteste porter le cartable, instable
Pourtant le malaise était palpable
Tout ce que j'ai entendu, c'est pardon
De pas avoir agi quand j'avais l'occasion
Mais c'est bon, hors de ma vue, ce qui est fait est fait
Moi j'en subis toujours des effets
Tout ce que j'ai entendu, c'est pardon
De pas avoir agi quand j'avais l'occasion
Mais c'est bon, hors de ma vue, ce qui est fait est fait
Moi j'en subis toujours des effets
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence
Si j'ai bien appris un truc, c'est que le respect s'impose
Par la peur, par la haine, ou par la symbiose
Te fais pas de fausses idées, je suis pas intéressé par ta sympathie
Car la sympathie est intéressée
Pas besoin de me redresser, moi je regarde tout de haut
Les mots c'est beau, gros, mais entouré ou pas tu meurs solo,
Comme une fleur dans l'eau, ce que tu consommes te tues
Ce que tu abandonnes se substitue
Voie sans issue, puisque rien ne marche pour aller mieux
Malgré les discours mielleux, les vœux restent inaudibles
Ma patience devient amovible,
Et j'crois bien plausible qu'elle ait disparu
Parce que chaque scène est un déjà vu,
Et crois moi, que dans ma tête, ben j'ai débattu
Je salue le raffut, qui fût mon salut, il le fallait
Guerre mentale, jusqu'à ce que je passe la balais
Alors c'est vrai que je viens pas du tiers monde,
J'ai pas subi les bombes, et les tombes dans les immeubles
Mais j'ai pas non plus fait la tournée des vignobles
La vie du jeune moi était ignoble
Alors c'est vrai que je viens pas du tiers monde,
J'ai pas subi les bombes, et les tombes dans les immeubles
Mais j'ai pas non plus fait la tournée des vignobles
La vie du jeune moi était ignoble
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence
Flashback, dix ans et seul pour le week-end
A la télé, j'entends des « yes we can »
Pendant qu'ma mère s'adonne à la poudre blanche
L'hiver est rude, dans le silence

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